Prénom, Nom :Aislinn Gaheris
Âge :37 ans
Statut : Reine d’Angor
Groupe : Famille royale
Nature : Sorcière

Caractère : (je n’arrivais pas à trancher entre qualités et défauts, désolée)
Le premier mot auquel je pense pour décrire Aislinn est Manipulatrice. Oui elle aime manipuler les autres et en faire ce qu’elle veut. Elle peut les utiliser pour détruire les obstacles ou atteindre ses buts. Peu importe si ces obstacles sont des hommes des femmes ou des enfants ou même des membres de sa famille, elle n’hésitera pas à les écraser. Ce qui m’amène à second mot, Cruelle. Donner la mort ne lui cause aucune peine, mais elle honore rarement ses victimes d’une mort de ses propres mains, elle délègue ce pouvoir à ses hommes de mains. Elle aime le pouvoir et se sentir supérieure. Cela provoque en elle une euphorie dont elle se délecte. Elle fera tout pour conserver cette impression et l’accroître. Sa méchanceté exige une grande intelligence, ce qui n’est pas un problème pour la dame. Dommage que cette intelligence soit mise au service de ses ambitions…

Apparence : (Signe particulier, apparence physique - 15 lignes)
Petite Aislinn n’était pas une enfant qu’on pourrait qualifier de belle. Elle était plutôt maigre et ses grands yeux paraissaient énormes dans son tout petit visage. Mais c’était avant. A présent Aislinn est une très belle femme. Sa silhouette est svelte et gracieuse, ses formes féminines, ses traits fins et harmonieux. Elle possède une longue chevelure blonde comme les blés qui forment des larges boucles. Son visage est d’un ovale parfait, son nez est droit et fin, ses lèvres son délicatement rosées et généreuses. Ses yeux sont toujours aussi grands, d’un bleu grisé et frangés de longs cils noirs. Elle ne fait pas son âge et paraît bien plus jeune qu'elle ne l'est en réalité ce qui accroît sa beauté.

Exigeante elle souhaite le meilleur pour sa garde robe. Consciente de grande beauté, elle sait parfaitement se mettre en valeur et se parer des plus beaux atours. Ses couleurs de prédilection sont le bleu, le rose et bien sûr le rouge et le noir, des pigments très rares et très chers qu’elle peut à présent s’offrir.

Elle est plutôt grande et elle possède une majesté et une grâce dans ses gestes qui lui donne une allure imposante. Digne d’une reine dirons nous.

Histoire :
Le Mal avait trouvé un cœur facile à corrompre, un cœur qui semblait créé pour lui, comme un écrin vermeil accueillant un sombre bijou. J’aimerais vous dire que la petite Aislinn avait raison d’agir comme elle le faisait, qu’il y avait une excuse à cette si grande cruauté. Je laisse juges, lecteurs, du cas de la Belle Dame Sans Pitié et vous livre son histoire.

« Jurons. Jurons ma sœur de ne plus jamais nous faire traiter de la sorte. »

deux petite filles se devant une tertre de terre fraîchement retournée. La première pleurait à chaudes larmes, sa petite tête cachée dans ses mains. La deuxième droite sur ses pieds, serrait les dents, ses pleurs se mêlant aux cheveux collés sur son visage par du sang. Encore un raid des chevaliers de la région. Ils venaient souvent pour piller les pauvres paysans et exercer leur cruauté. Mais cette fois c’était une fois de trop. Leur bien aimée grand-mère l’avait payé de sa vie.

A leur retour dans la cabane qui leur servait de maison, elles trouvèrent une femme à terre, portant sa main à son visage et un homme, marchant rageusement en direction de la porte, qu’il claqua avec force. Leur pauvre mère avait été battue par leur père. Elle saignait du nez et la petite Aislinn la soignait comme elle le pouvait.

« Oh Aislinn. Je suis fatiguée… »

Chaque jour leur mère paraissait plus faible et plus diminuée.

« Si je reste, tu sais, c’est pour ne pas vous laissez seules avec lui. »

Lui, le père, l’homme terrible, qui la frappait sans raison.

«Ne crains rien. Il ne nous fera plus de mal. »

La rassura Aislinn tandis que sa sœur jetait des regards inquiets à la porte.

La nuit tombée, Aislinn ne dormait pas. Elle tenait dans ses mains un poignard. Elle écoutait les ronflements de son père. Elle se leva et se tint droite devant lui. Alors qu’il ouvrait les yeux, le poignard avait déjà percé sa peau et déjà dans son cœur. Elles étaient libres. Alors que le feu consumait la cabane et le corps de cet homme détesté, la mère et ses deux filles marchaient silencieusement dans la forêt. Aislinn avait tout juste dix ans.

Comme si les coups de son mari étaient plus puissants que de simples sévices corporels, l’apparence de leur mère déclinait et elle ressemblait à un spectre, si maigre que l’on pouvait voir ses os saillant sur ses pommettes et son regard était ourlé de cernes mauves. Mais après la mort de cet homme, elle semblait libérée de sa sombre emprise. Elle repris des forces avec une vitesse déconcertante. La vengeance familiale ne faisait que commencer. Le père avait payé, à présent c’était au tour de ces chevaliers qui ravageaient la campagne. Leur mère, comme toutes les femmes de sa famille, était une sorcière. Elle enseigna cet art à ses filles. Aislinn était très douée. Sa sœur beaucoup moins.

Le temps passa. Les filles grandirent et devinrent de véritables beautés. Elles réussirent à se faire engager au service du seigneur Elmet. C’était ce dernier qui entretenait et encourageait ses chevaliers à exercer leur force sur la population. Ce fut si facile de les tuer. Lors d’un banquet organisé par Elmet, elles versèrent du poison dans toutes les carafes et les verres qu’elles purent. Un à un les convives tombèrent. Tout le personnel du château suivit et les rares survivants furent achevés par Aislinn. Elles quittèrent ensuite le domaine du seigneur Elmet et s’installèrent au royaume d’Angor.

Dans ce nouveau royaume elles avaient une nouvelle chance. Leur beauté ne passe pas inaperçue et elles furent très vite courtisées. Tandis qu’Aislinn épousait Ethelbert de Deira, sa sœur épousait le comte du Devonshire. Mais juste avant leurs noces respectives, leur mère les appela à son chevet. Elle était tombée malade et savait que sa fin approchait.

« Mes filles. Je sais que mon âme est rongée par la haine mais je ne regrette pas ce que nous avons fait. Mais sachez que notre but n’est pas atteint. Nous devons satisfaire cette rage qui nous enflamme. Je veux, vous m’entendez, je veux que vous alliez le plus loin dans la vengeance. Je veux vous voir au plus haut rang de la société. Nous avons trop tremblé sous la domination des plus forts. C’est notre tour à présent. » »

Elles prêtèrent serment.

Les années passèrent. Aislinn était veuve à présent. Son stupide mari n’avait même pas eu besoin d’elle, il s’était tué tout seul dans un accident de chasse. La voilà libérée de ce fardeau. Elle rendait visite à sa sœur pour trouver un moyen d’accomplir leur vengeance et leur soif de pouvoir. Cette dernière fut ravie de la revoir. Elle lui présenta son fils Heaston, qui était encore un jeune enfant. Il jouait tranquillement devant elles, alors qu’elles marchaient sur les terres du Devonshire.

«Non je t’en prie, ne me demande pas cela. Tous ces gens, oh Aislinn c’était horrible, je ne peux pas recommencer. »

«Tu oublie notre vengeance. Tu oublies le serment. Nous irons jusqu’au bout, le plus loin possible dans notre quête vindicative. »

Un silence s’installa. Sa soeur avait toujours été la plus faible des deux.

«Si tu refuses, ce sera à lui de prendre ta place. »

Elle suivit le regard d’Aislinn et comprit. Son fils, son enfant unique, sacrifier sur l’autel de la vengeance. Elle ouvrit la bouche pour protester. Mais devant le regard glacé de sa sœur, elle hocha doucement et docilement la tête.

Aislinn entendit parler du roi Edwin qui cherchait une nouvelle épouse. Sa beauté ne s’était pas flétrie avec les années et elle fut proposée au roi par ses conseillers. Une belle et riche veuve, qui n’avait pas d’enfants de son premier mariage. Une occasion en or. Le roi accepta et fut aussitôt charmé par la noble dame. Le reste fut très simple. Certes elle rencontra la méfiance des fils du roi, mais qui ne l’est pas quand une autre femme remplace votre mère ? La cadette fut la plus accueillante, ravie que son père ne soit plus seul. Quelle naïveté. Mais son visage d’ange, si agréable à regarder et sa douceur lui rappelle qu’elle aussi a été une enfant innocente. Peut-être pourrait-elle l’utiliser à son compte, la faire entrer dans ses rangs ? Cela semble compromis car elle apprécie un peu trop un rebelle. La confiance trahie donne la plus dangereuse des colères. Heureusement son neveu Heaston est un soutient sans faille. Quoique il semble s’attacher à la promise de son cousin, Blancheflor, choisi par ses soins par ailleurs. Il sait pourtant qu’elle non plus n’est pas à l’abri si elle devient un obstacle.

Prénom ou pseudo' :Deedee
Âge : donne moi ta chaise j’ai 108 ans XD
Avatar : Viva Bianca
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